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La maladie de Lyme

Vivre avec la maladie de Lyme, c'est apprendre à composer chaque jour avec la fatigue, les douleurs diffuses, les troubles du sommeil ou encore la baisse de moral qui arrivent souvent en silence.

Si le traitement médical (antibiothérapie, suivi infectieux, soins de la douleur) reste la base essentielle de la prise en charge, l'hypnose et la sophrologie peuvent venir compléter ce chemin pour soulager les symptômes persistants et restaurer un mieux-être durable.

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Comprendre la maladie de Lyme

La maladie de Lyme résulte d'une infection bactérienne transmise par la morsure de tique. Si l'antibiothérapie constitue le pilier du traitement médical, certaines personnes continuent à ressentir des douleurs, des troubles du sommeil, une fatigue chronique, des difficultés de concentration, une hypersensibilité, des troubles du rythme cardiaque, ainsi que de nombreuses perturbations cognitives.

Ces manifestations ont souvent un impact significatif sur la vie quotidienne, impliquant la capacité à travailler, à pratiquer des activités sociales ou même à gérer les tâches les plus simples.

Dans ces cas, un travail de soutien psycho-corporel aide à mieux vivre cette période, à apaiser les tensions, et à restaurer une sensation de stabilité.

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Les 3 stades de la maladie de Lyme
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La maladie de Lyme évolue généralement en trois stades cliniques , chacun caractérisé par des symptômes spécifiques et une évolution distincte.

1. Stade primaire (stade précoce localisé)
Ce stade survient habituellement dans les 3 à 30 jours suivant la morsure de la tique infectée. Il est principalement marqué par l'apparition d'une plaque rouge caractéristique appelée érythème migrant :

Cette plaque est indolore, souvent en forme de cible ou cocarde autour du site de la morsure.

Elle s'étend progressivement, atteignant généralement au moins 5 cm de diamètre.

On l'observe chez environ 70 à 80% des patients.

Des symptômes généraux peuvent accompagner ce stade : fatigue, fièvre modérée, maux de tête, douleurs musculaires.

Si ce stade n'est pas observé ni traité précocement, la bactérie peut se propager dans l'organisme.

2. Stade secondaire (stade disséminé précoce)

Quelques semaines à plusieurs mois après la piqûre initiale, la bactérie se dissémine via le système sanguin et lymphatique, entraînant une fatigue plus marquée et des symptômes variés, souvent plus complexes :

  • Érythèmes migrants multiples sur différentes parties du corps.

  • Manifestations neurologiques.

  • Symptômes articulaires (douleurs, arthrites).

  • Manifestations cardiaques ou ophtalmologiques possibles.

L'intensité et la combinaison des symptômes peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre.

3. Stade tertiaire (stade disséminé tardif)

Ce stade correspond à une évolution chronique de la maladie sur plusieurs mois à années en l'absence de traitement approprié :

  • Fatigue extrème.

  • Arthrite chronique, affectant notamment les genoux.

  • Atteintes neurologiques sévères impactant durablement la qualité de vie (difficultés à se mouvoir, perte du tonus musculaire, maux de tête, etc.).

  • Troubles cutanés.

  • Nombreux autres symptômes différents selon les personnes.

Ces conséquences peuvent entraîner des séquelles durables, parfois invalidantes.

Pourquoi choisir l'hypnose pour la maladie de Lyme ?

Effets sur la douleur chronique et la gestion du stress

L'hypnose intervient pour soulager la douleur (musculaire, articulaire, neuropathique) en modifiant la perception sensorielle et émotionnelle ainsi que l'intensité liée aux symptômes.
Elle est aussi un moyen efficace pour réduire l'anxiété et le stress souvent associés à cette maladie  en redonnant au corps la capacité de relâcher les tensions internes.

Amélioration du sommeil et réduction de la fatigue

Par le biais de techniques spécifiques, l'hypnose favorise un sommeil plus profond et réparateur, élément essentiel pour lutter contre la fatigue chronique.

Soutien émotionnel et mental

La maladie de Lyme peut fragiliser le moral. En effet, le malade de Lyme peut se sentir incompris par son entourage, et l'amour qu'il voyait autrefois dans les yeux de ses proches est perçu comme de la pitié, générant de grandes souffrances intérieures. L'hypnose aide à renforcer la confiance en soi, l'estime de soi, à mieux gérer les émotions et à restaurer un équilibre psychique.

La sophrologie, approche complémentaire

La sophrologie utilise des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation positive pour soutenir le corps et permettre le retour à la vitalité.

Combinées, ces deux pratiques offrent une réponse globale : le corps s'apaise, l'esprit se rééquilibre, l'énergie circule de nouveau.

Un accompagnement à chaque stade de la maladie

L’hypnose et la sophrologie peuvent jouer un rôle précieux dès le stade primaire de la maladie de Lyme, en soutenant le corps et le mental pendant la phase aiguë et le choc du diagnostic.

Au stade secondaire de la maladie de Lyme, l’hypnose et la sophrologie deviennent des alliées majeures pour soutenir une personne confrontée à des symptômes plus intenses, plus diffus, parfois déstabilisants sur le plan physique, cognitif et émotionnel.

Au stade tertiaire de la maladie de Lyme, l’hypnose et la sophrologie deviennent des soutiens profonds pour aider la personne à vivre avec des symptômes souvent chroniques, parfois invalidants, tout en préservant sa dignité, son identité et ses ressources intérieures.

Stade Primaire

Contexte du stade primaire

Au stade primaire, la personne découvre souvent l’érythème migrant, s’inquiète d’une éventuelle progression de la maladie, et peut déjà ressentir fatigue, douleurs diffuses, fièvre modérée ou inconfort physique. Cette période s’accompagne fréquemment d’anxiété, de ruminations, de perturbations du sommeil et d’un sentiment de perte de repères.

Apports de l’hypnose au stade primaire

En hypnose, le travail se concentre surtout sur la régulation émotionnelle, la détente profonde et le soutien des ressources internes, en complément du traitement médical.

  • Apaiser l’anxiété et le choc du diagnostic
    L’hypnose permet de diminuer la charge émotionnelle liée à la découverte de la maladie, en aidant la personne à se sentir plus en sécurité, moins submergée, et à reprendre un sentiment de contrôle sur ce qu’elle peut agir (repos, hygiène de vie, suivi médical, gestion du stress).

  • Favoriser le repos et le sommeil réparateur
    Des séances centrées sur l’induction de calme, le relâchement musculaire et la visualisation de scénarios apaisants améliorent l’endormissement et la qualité du sommeil. Un meilleur sommeil soutient les capacités de récupération de l’organisme au moment où il lutte contre l’infection.

  • Moduler la perception des premiers symptômes
    Même si les douleurs sont parfois modérées au stade primaire, l’hypnose peut déjà aider à réduire la perception d’inconfort, à relâcher les tensions et à limiter la focalisation anxieuse sur chaque sensation corporelle.

  • Renforcer le sentiment de confiance et de capacité d’adaptation
    En travaillant sur les ressources, les souvenirs de situations déjà traversées avec succès et des images internes de solidité et de régénération, l’hypnose aide la personne à se vivre comme actrice de son mieux-être, plutôt que uniquement comme « malade en attente ».
     

Apports de la sophrologie au stade primaire

La sophrologie, par son approche structurée et progressive, complète très bien ce travail au début de la maladie.

  • Ancrer le corps et calmer le système nerveux
    Les exercices de respiration consciente et de relâchement musculaire aident à diminuer l’hypervigilance, à faire redescendre le niveau de stress et à stabiliser l’état intérieur. La personne apprend à revenir à des repères corporels plus neutres et apaisés.

  • Installer des routines de récupération
    De courtes pratiques de sophrologie (quelques minutes par jour) peuvent être intégrées dans le quotidien : respirations avant le coucher, pause de détente en journée, mini-pratiques après un rendez-vous médical. Ces rituels soutiennent la récupération et préviennent l’épuisement.

  • Développer une attitude plus sereine face à la maladie
    Par la visualisation positive, la sophrologie aide à cultiver une représentation plus confiante de son corps et de son avenir, sans nier la réalité médicale. La personne se connecte à une image d’elle-même plus stable, capable de traverser cette étape.
     

Hypnose et sophrologie : synergie au début du parcours

Au stade primaire, l’hypnose et la sophrologie ne visent pas à « guérir » la maladie de Lyme, mais à :

  • Stabiliser l’état émotionnel, diminuer la peur et les ruminations.

  • Soutenir les fonctions naturelles de récupération (sommeil, détente, régulation du stress).

  • Installer très tôt des outils concrets (auto-hypnose, respirations, relaxations guidées) que la personne pourra réutiliser si la maladie évolue ou si des symptômes persistent.

Stade Secondaire

Contexte du stade secondaire de la maladie de Lyme

Au stade secondaire, la bactérie s’est disséminée dans l’organisme. Les personnes peuvent présenter des douleurs articulaires ou musculaires plus marquées, des troubles neurologiques (fourmillements, sensations anormales, migraines, concentration difficile), une fatigue écrasante, ainsi que des perturbations du sommeil et de l’humeur.
Ce stade est souvent vécu comme une période d’incertitude : examens médicaux, ajustement des traitements, inquiétude face à l’évolution de la maladie, incompréhension parfois de l’entourage.

L’apport de l’hypnose au stade secondaire

​L’hypnose thérapeutique agit ici comme un soutien global, en complément du suivi médical, pour aider à mieux vivre les symptômes et la charge émotionnelle qui les accompagne.

1. Soulager la douleur et l’hypersensibilité

  • Travail sur la modulation de la douleur (douleurs articulaires, musculaires, neuropathiques) en agissant sur la perception et l’interprétation des sensations.

  • Installation de “zones ressources” ou “espaces de confort” intérieurs, où la personne peut mentalement se déposer pour diminuer l’intensité douloureuse.

  • Apprentissage de techniques d’auto-hypnose pour utiliser ces outils en dehors des séances, lors des poussées ou des journées difficiles.

2. Apaiser le système nerveux et la charge mentale

  • Inductions profondes de détente permettant de diminuer le niveau de stress chronique, souvent alimenté par la peur de l’avenir, la fatigue et la succession d’examens.

  • Travail sur les ruminations, l’anticipation négative, le sentiment d’impuissance, en aidant la personne à retrouver des points d’appui internes (confiance, capacités, soutien).

  • Renforcement du sentiment de sécurité intérieure malgré l’incertitude médicale.

3. Améliorer le sommeil et la récupération

  • Séances ciblées sur l’endormissement, la diminution des réveils nocturnes, la qualité du sommeil réparateur.

  • Création de routines hypnotiques simples à reproduire le soir (visualisations apaisantes, scénarios de récupération, symboles de régénération).
     

L’apport de la sophrologie au stade secondaire

La sophrologie intervient comme une méthode structurée pour réhabiter le corps, réguler le système nerveux et redonner des repères stables au quotidien.

1. Revenir au corps sans peur

  • Exercices doux de respiration, de relaxation dynamique et de prises de conscience corporelle pour apprivoiser un corps parfois vécu comme “ennemi” ou source d’inquiétude.

  • Aide à distinguer ce qui est douleur, ce qui est tension, ce qui est fatigue, afin de répondre plus justement aux besoins du moment (repos, mouvement, pause, expression émotionnelle).

2. Reconstituer un socle d’énergie

  • Pratiques courtes et régulières pour relancer doucement la vitalité : respirations stimulantes, visualisations d’énergie circulante, mouvements adaptés aux capacités de la personne.

  • Apprentissage de pauses sophrologiques dans la journée pour éviter l’épuisement nerveux et mieux gérer l’alternance activité/repos.

3. Soutenir le moral et l’image de soi

  • Visualisations positives pour se reconnecter à une image de soi plus solide que la seule identité de “malade”.

  • Travail sur l’estime de soi, la confiance et la capacité à se projeter malgré la maladie (projets réalistes, micro-objectifs, moments de plaisir).
     

Synergie hypnose–sophrologie au stade secondaire

En combinant hypnose et sophrologie, l’accompagnement propose :

  • Une action sur la douleur et le système nerveux (hypnose),

  • Une rééducation douce à la présence au corps et à la respiration (sophrologie),

  • Des outils concrets et réutilisables (auto-hypnose, exercices de respiration, relaxations guidées),

  • Un espace pour déposer ses peurs, sa colère, sa tristesse, et retrouver une direction intérieure.

Stade Tertiaire

Contexte du stade tertiaire

Au stade tertiaire, la maladie peut s’exprimer par des douleurs articulaires chroniques (notamment au niveau des genoux), des atteintes neurologiques persistantes (troubles sensitifs, difficultés cognitives, fatigue extrême), ainsi que des répercussions importantes sur la vie sociale, professionnelle et familiale.
Ce stade s’accompagne fréquemment de découragement, de sentiment d’isolement, de lassitude face aux soins, et parfois de perte de confiance en son corps et en l’avenir.

L’apport de l’hypnose au stade tertiaire

L’hypnose ne vise pas à guérir la maladie, mais à transformer la manière dont la personne vit avec ses symptômes et son histoire de santé.

1. Moduler la douleur chronique

  • Travail sur la perception de la douleur (neuropathique, articulaire, musculaire) en agissant sur les circuits sensoriels et émotionnels.

  • Création d’images, de métaphores et d’espaces intérieurs permettant de diminuer l’intensité douloureuse, de l’éloigner symboliquement ou de la transformer.

  • Mise en place de protocoles d’auto-hypnose pour que la personne puisse utiliser ces ressources lors des poussées ou des journées très difficiles.

2. Soutenir le vécu émotionnel et l’identité

  • Accompagnement des émotions liées à la chronicité : colère, tristesse, peur de l’avenir, sentiment d’injustice ou d’épuisement.

  • Renforcement de l’estime de soi et de l’identité au-delà de la maladie, en réactivant des souvenirs de compétences, de joies, de relations, de projets déjà vécus.

  • Travail sur le sens : aider la personne à retrouver des axes de vie, si petits soient-ils (créativité, liens, contributions possibles), pour ne pas se réduire à son diagnostic.

3. Favoriser des îlots de repos intérieur

  • Inductions profondes permettant d’offrir au système nerveux des moments de véritable relâchement, même si le corps reste douloureux.

  • Construction de “lieux refuges” intérieurs, où la personne peut mentalement se ressourcer, se sentir protégée et en sécurité, malgré la réalité physique.
     

L’apport de la sophrologie au stade tertiaire

La sophrologie propose une rééducation douce de la présence au corps, adaptée aux limitations et à la fatigabilité.

1. Habiter un corps douloureux avec plus de douceur

  • Exercices très progressifs de relaxation musculaire, de respiration et de conscience corporelle, ajustés aux capacités de la personne (position assise, allongée, micro-mouvements).

  • Apprentissage d’une écoute corporelle plus nuancée, pour distinguer les zones de douleur, mais aussi les zones de confort ou de neutralité, souvent oubliées.

2. Réduire l’hypervigilance et la tension de fond

  • Pratiques régulières de respiration et de détente pour diminuer l’hyperactivation du système nerveux, souvent en alerte permanente après des années de maladie.

  • Installation de mini-rituels dans la journée (pauses de 3 à 5 minutes) pour relâcher les tensions, calmer le mental et prévenir la montée du stress.

3. Réhabiliter le lien à la vie et aux projets

  • Visualisations positives centrées sur ce qui reste possible : des moments de plaisir, des activités adaptées, des relations nourrissantes.

  • Travail sur la capacité à se projeter, même de façon très modeste (petits objectifs, micro-victoires), pour redonner une dynamique de mouvement intérieur.
     

Synergie hypnose–sophrologie au stade tertiaire

En combinant hypnose et sophrologie, l’accompagnement propose :

  • Une action subtile mais réelle sur la douleur et la fatigue perçues.

  • Un apaisement du système nerveux, épuisé par des années de lutte.

  • Un espace pour exprimer et transformer le vécu émotionnel de la maladie chronique.

  • Des outils concrets (auto-hypnose, exercices simples) que la personne peut s’approprier à son rythme, en présentiel ou en téléconsultation.

Mon accompagnement Lyme

Vivre avec la maladie de Lyme, c’est avancer chaque jour avec courage malgré la fatigue, les douleurs diffuses ou la perte d’énergie qui peuvent s’inviter sans prévenir.
Dans mon cabinet à Orbey (68), mais aussi en distanciel, j’accompagne les personnes atteintes de la maladie de Lyme avec une approche douce et intégrative mêlant hypnose et sophrologie, pour soulager les symptômes, retrouver un apaisement global et rétablir le lien avec leurs ressources intérieures.

Lors de la première séance, un temps d’échange permet de bien comprendre votre vécu, vos symptômes et vos objectifs.
Une première expérience d’hypnose vous aide ensuite à relier calme, respiration et sensations corporelles apaisées. À partir de là, chaque séance est adaptée à vos besoins : gestion de la douleur, renforcement du sommeil, allègement mental ou réactivation d’énergie vitale. 
Le travail hypnotique se construit ensuite pas à pas, selon votre rythme, dans le respect total de votre parcours médical. Des techniques d’auto-hypnose et des exercices de sophrologie simples peuvent être proposés pour prolonger les effets dans votre quotidien.

L’hypnose et la sophrologie ne se substituent pas au suivi médical, mais elles en sont un complément bienveillant.
Elles invitent à se réconcilier avec son corps, à retrouver confiance en soi et à revivre des moments d’apaisement malgré les inconforts.
C’est un espace d’écoute, de compréhension et de présence à soi — pour transformer la lutte en chemin de mieux-être.

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